samedi 25 juin 2011












“J’ai découvert quand j’étais petite que toute chose sur la Terre, vivante ou non, avait une attitude, un message, un geste. Je me disais : “Tout est vivant, il faut faire attention à ce qu’on crée”. Une musique qui ne me plaît pas est une musique ennemie, je la déteste, je la juge. Je me dis : ”Elle essaie de me déprimer cette musique, elle veut me dire que la réalité est comme ça et qu’il n’y a pas de beauté dans ce monde. Elle veut me tirer vers le bas. Elle veut me tuer”.  Mais une musiquLiving roade que j’aime est comme la rencontre avec une vie extraterrestre intelligente. Un miracle. “Cette basse est le son du destin, un grognement de la terre, l’approche d’une tempête. Cette guitare est une rivière. Elle est lumineuse, elle est extravertie, elle n’a peur de rien. Cette batterie danse comme un petit soldat coloré. Cette chanson est comme un départ à l’aube, un départ triste, mais les montagnes sont belles. L’air est frais. Ce silence est le silence d’une grande pièce en pierre, vide, avec des rayons de soleil plein de poussière. Cette voix a l’humour d’un bon père qui aime ses enfants. Cette chanteuse a la rage d’une femme qui aime la vie et n’accepte pas qu’elle devienne grise.” De la compassion ! Enfin, de la compassion ! Tu aurais pu détruire, mais tu as crée. Tu aurais pu tuer, mais tu as donné. Tu aurais pu t’écrouler, mais tu t’es levé. Tu aurais pu t’éteindre, mais tu t’es allumé. Tu as fait grandir le cœur de ce monde. Tu as repoussé les murs. Merci.”
Lhasa, La route chante, éditions Textuel musik.


















1 commentaire:

  1. :-)...
    merci aussi à toi parce que la vie est belle, toujours, même si...

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