mardi 8 février 2011




















Sarah Sze crée des sculptures éphémères liées à un lieu précis. Elles sont construites avec des milliers de petits objets de la vie courante, assemblés en des formes à la fois maîtrisées et irrationnelles. Créant des réseaux de sens et d’associations impossibles, échelles, plumes, tiges, ciseaux ou morceaux de polystyrène s’élancent dans l’espace et l’envahissent totalement pour constituer une vaste sphère. Chaque objet appartient à un tout : dans une théorie du chaos chaque fois reformulée, les oeuvres de Sze forment un mélange de hasard et d’équilibre fragile qui déconstruit l’espace autant qu’il crée des mondes possibles. Un étrange écosystème, à la manière d’un cycle de transformation et de recyclage, de croissance et de mort : les installations de l’artiste incorporent les contingences de l’instant et du site (le mouvement de l’air, l’orchestration du poids des objets ou les couleurs qui se fanent) ; une fois l’exposition finie, l’oeuvre de Sze est démontée et ses matériaux sont conservés pour une réutilisation future dans une nouvelle sculpture.







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